Colonne vertébrale et blessures musculo-tendineuses, quel lien?

par / lundi, 27 mars 2023 / Publié dansetiopathie / etiopathe
Colonne vertébrale et blessures musculo-tendineuses, quel lien - etiopathie - osteopathie - osteopathe - Cecile Faure - Etiopathe - aix en provence - les milles

Tendinites, contractures musculaires, périostites, etc… sont  des pathologies parmi d’autres traitées par l’étiopathie.

Vous pouvez souvent vous poser la question suivante : “pourquoi mon étiopathe me travaille le bas du dos alors que j’ai une tendinite du tendon d’Achille?” ou encore ” pourquoi me travaille-t-il les cervicales alors  que j’ai une tendinite au coude?”  Voici un article qui vous explique tout …

…Chaque structure du corps (articulations, muscles, tendons, organes, peau,…etc) possède une innervation provenant d’un étage rachidien bien spécifique de la colonne vertébrale (C1, C2, C3, […], L4, L5, S1)

Dans le cas d’une lésion articulaire vertébrale (cervicale, dorsale, lombaire ou sacrée), les conséquences à distance se font ressentir sur le(s) structure(s) innervée(s) par ce même étage, comme un tendon ou un muscle par exemple.

C’est donc l’objectif premier de votre étiopathe, de travailler cette CAUSE de vos souffrances avant tout, afin d’obtenir une guérison durable.

Un article très intéressant écrit par le Docteur Louis PALLURE (médecin hospitalier spécialisé en médecine physique et de réadaptation), illustre très bien mon explication :

” […] Ce lien entre colonne vertébrale et structures périphériques, j’ai pu le vérifier tout au long de ma carrière de médecin: derrière tout accident téno-périosto-musculaire par hypersollicitation, il y a toujours un problème de dysfonction vertébrale au niveau d’un étage rachidien d’ou s’échappe la racine nerveuse en rapport avec les différentes structures lésées. Hélas ce lien, malgré le temps qui passe, n’est pas toujours bien pris en compte par beaucoup de confrères qui ne traitent que les signes de souffrance tendino-périostés et musculaires, en oubliant de traiter la dysfonction vertébrale, ignorée parce qu’invisible à l’imagerie, même la plus sophistiquée, comme peuvent l’être, l’échographie avec des échographes et des échographistes de plus en plus performants, le scanner ou l’IRM. Imagerie devenue de nos jours décisionnaire dans la prise en charge des problèmes ostéo-articulaires, au détriment de l’examen clinique.

Toutes les structures de la chaine locomotrice hypersollicitées à l’entraînement: os (périoste), muscles, tendons, ligaments, articulations, sont innervées à partir des racines nerveuses dont l’origine se situe dans la colonne vertébrale et vont présenter des signes de souffrance dans un premier temps, puis vont évoluer pour leur propre compte sous la forme de tendinopathies, de myogélose (point de départ d’un accident musculaire) ou de périostites. Le Pr Maigne, chef du service MPR de l’Hôtel Dieu de Paris dont je fus l’élève à la fin des années 70, en se basant sur les travaux anatomiques du Pr Lazorthes , a dénommé ces signes de souffrance: “syndrome cellulo-téno-périosto-myalgique métamérique”, ces signes se développant dans le territoire cutané, périosté, tendineux et musculaire d’une même racine nerveuse, en l’occurence celle en rapport avec la dysfonction. Ils correspondent à un ensemble de modifications palpables de la texture et de la sensibilité des tissus cutanés (cellulalgie), musculaires (cordons myalgiques) et téno-périostés […]”

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